La poterie ‘RAKU’ est une histoire qui remonte à 1684, alors que les japonais maitrisent déjà la céramique à la perfection, il se développe en parallèle une esthétique résumée par l’expression « Wabi », la beauté de l’imperfection, de l’inachevé, de l’asymétrie, de l’irrégularité et de l’incomplet. Le Raku au-delà de l’histoire est une philosophie.
Cette démarche conduit à cultiver ce qui se fait dans le hasard, en laissant se former une imperfection dans le modelage d’une pièce sans la corriger… ne pas chercher la perfection, voire tordre ou déformer volontairement une pièce.
Ensuite après une première cuisson, la pièce est émaillée de façon hasardeuse, en laissant des parties brutes, puis sont recuites plus rapidement.
A la sortie du four, les pièces sont étouffées dans une bassine remplie de sciure, papier ou écorce, puis plongées dans l’eau… ce n’est qu’à ce moment que l’on peut constater le résultat. Chaque pièce est unique.
Le véritable santon de Provence en argile non cuite a été créé à Marseille par Jean-Louis Lagnel (1764-1822). Il a été au début concurrencé par les ‘santibelli’, d’origine italienne réalisés en plâtre.
Une légende veut que François d’Assise , dont la mère était originaire de Tarascon, ait crée en 1223 la première crèche vivante à Greccio, au centre de l’Italie.
Fabriquer des santons paraît simple et facile, en fait le métier de santonnier nécessite une grande qualité artistique dans le respect des traditions artisanales.
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